Monthly Archives: July 2012

Une nouvelle journée chaude et ensoleillée s’annonce lorsque nous quittons notre hôtel ce matin : la température avoisine déjà les 30° et ne cessera de monter toute la journée. En une demi heure nous atteignons l’entrée du parc, et après le petit détour quotidien par le Visitor Center, nous attaquons notre visite. Le parc d’Arches, ce sont des arches, bien sûr, mais aussi des messas, des buttes, des petits canyons et des dunes pétrifiées. Le décor est assez diversifié, pour le plaisir de nos yeux.

Nous attaquons par Pine Tree Arch et Tunnel Arch, continuons par Landscape Arche, puis Sand Dune Arch et Broken Arch. Suivent les incontournables The Windows et Turret Arch, Double Arch, pour finir par Delicate Arch. Certaines sont très impressionnantes, d’autres moins. Les marches pour les atteindre, sous le soleil et la chaleur ne sont pas toujours agréables.

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Mais, si nous nous plaignions sur certains sites d’avoir la pluie, les deux averses que nous essuyons sont aujourd’hui un bonheur et un rafraîchissement bien agréable.

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Quand vient l’heure du départ pour Price, nous laissons derrière nous la terre rouge, et les décors typiques de l’Utah pour traverser des zones semi-désertiques, qui nous mèneront demain beaucoup plus au nord, dans le Wyoming.

A suivre..

Nous quittons notre hôtel en peu en retard (encore des problèmes d’heure…) pour une heure et demi de route nous menant à :

 

Arches ? Euh, non, c’est demain.

 

Monument Valley ? Oups ! C’était hier.

 

Et non, aujourd’hui, nous sommes à Canyonlands, un parc grand par la taille, mais très petit par sa fréquentation. Ce parc se divise en trois parties distinctes, non reliées entre elles, et nous avons choisi la partie Island in thé Sky. Les paysages sont très variés, allant d’une magnifique arche en passant par les Mesas et les canyons au fond desquels coule la Colorado River, encore elle.

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Si nous nous plaignons des mauvaises conditions météo en début de séjour, là, le beau temps et la chaleur sont bien installés, et un petit vent nous permet de la supporter. Un peu fatigués, nous supprimons du programme les deux derniers trails prévus, nous contentant des points de vue déjà époustouflants pour certains. Ce parc est vraiment un un très bon choix.

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Pour terminer, nous finissons par Dead Horse Point State Parc (10$ l’entrée, c’est un peu exagéré), même si ça valait le détour. Voyons, Dead Horse Point, ça vous dit forcément quelque chose. Réfléchissez bien ! Non ? Alors, un indice : “Thelma et Louise”. Rappelez vous, la scène finale, et la voiture plonge dans le canyon. Et bien, cédait là.

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Une demi heure plus tard, nous arrivons à notre hôtel, et il ne nous faut pas longtemps pour faire un stage bien mérité dans la piscine.

Demain, notre dernier jour dans les parcs de l’ouest, avec la visite d’Arches. A suivre..

Cette nouvelle journée commence avec un vrai (et excellent) petit déjeuner dans cet hôtel qui était décidément vraiment pas mal du tout (un peu cher, il est vrai ~ 150$).

La route vers Monument Valley se fait sous un soleil éclatant et une température qui augmente tout doucement. Comme d’habitude, le GPS, qui nous annonçait plus de deux heures de route, se ravise en chemin et nous arrivons avant midi, en une heure et demi seulement.

En arrivant, pour pouvoir pénétrer sur le site, il faut payer : c’est 5$ par personne mais gratuit jusqu’à neuf ans.

Première escale, le visitor center qui offre une vue excellente sur les 3 principales mesas si souvent représentées.

MV

Ensuite, départ pour le tour du site en voiture. On a bien fait de réserver un SUV (et d’avoir été “surclassé” avec un vrai 4×4) : la promenade est plutôt mouvementée et cahotique. La plupart du temps, le chemin est complètement défoncé et la voiture bouge dans tout les sens alors qu’on est qu’à 15 MPH.

Nous mettrons presque deux heures à faire le tour des mesas avec plusieurs arrêts photos. Nous serons cependant légèrement déçus. Après la vue du Visitor Center, la promenade n’offre pas beaucoup plus, si ce n’est l’impression d’être un pilote du Paris-Dakar. Bref, si c’était à refaire, nous ferions Valley of Gods le matin puis Monument Valley en soirée pour le coucher de soleil.

Vers 15h00, après un petit sandwich “maison” (enfin…voiture), nous partons pour un petit passage par Gooseneck, un profond meandre creusé dans la roche par la rivière San Juan. Très impressionnant.

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Après les quelques photos réglementaires, nous voilà repartis pour notre étapde du soir, Monticello, une petite bourgade perdue mais sur la route du Nord qui nous conduira demain vers Canyonlands…

A suivre..

Une fois n’est pas coutume, c’est sous le soleil que nous quittons Page pour nous rendre à Grand Canyon, que nous atteignons après 2 heures et demi. La route qui monte vers le site nous donne déjà un aperçu puisqu’elle longe la fin du canyon.

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En venant de Page, nous entrons par le côté est, et longeons la Desert View Drive et ses points de vue : Desert View avec sa tour d’observation, Navajo Point, Lipan Point, Moran Point, et Grand View Point. A peine arrivés au deuxième point, le ciel, qui s’était couvert se déchaîne, et nous essuyons encore une fois un gros orage qui plonge le canyon momentanément dans le brouillard…et nous donne l’occasion de photographier un arc-en-ciel sur le Canyon !

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Nous reprenons notre périple une fois la pluie cessée. Mais jusqu’à présent, nous restons un peu sur notre faim, le site n’étant pas à la hauteur de nos espérance.

Nous laissons notre voiture à l’entrée de Canyon Village, et prenons les navettes obligatoires pour aller au Yaki Point, puis pour visiter le musée expliquant la formation du canyon. Pour terminer notre visite, nous nous rendons dans la partie ouest à Hopi Point sur l’Hermits Rest Route. Et là, c’est le coup de foudre : les points de vue sont bien plus beau, et, avec le soleil, le canyon donne toute sa splendeur. Nous restons sans voix.

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Très en retard sur notre planning, nous devons partir. Après une heure et demi de route, nous voilà arrivés à notre hôtel à Tuba City. Nous sommes entrés en zone indienne, donc, nous devons avancer nos montre d’une heure. Sauf que le réveil de la chambre n’est pas à la même heure que nos montre. Donc, de nouveau, nous demandons des explications. Et là, tout est simple, il est bien la même heure qu’à Page, sauf que sur le trottoir d’en face (dans la même ville), il est une heure de plus, la même que demain à Monument Valley. De quoi s’arracher les cheveux !

Encore une journée bien remplie, où nous en avons pris plein les yeux. Et ce n’est pas fini, demain ne devrait pas être mal non plus. A suivre..

Les jours se suivent et se ressemblent : c’est sous la pluie que nous nous réveillons ce matin. Nous commençons à avoir très peur pour notre visite du jour : Antelope Canyon est inondable en cas de pluie, et en 1997, des français, américains, suédois et anglais y ont trouvé la mort suite à une montée rapide des eaux lors d’un orage. Depuis, les canyons sont fermés en cas de pluie.

Nous chargeons la voiture, faisons le check-out, avançons nos montre d’une heure puisque nous allons (encore !) changer de fuseau horaire. C’est d’ailleurs très compliqué : LA et LV sont sur le fuseau horaire du Pacifique, l’Arizona, le Montana, l’Utah sont sur le fuseau horaire des Mountains avec application de l’heure d’été, sauf pour l’Arizona. De plus, les zones indiennes n’appliquent pas forcément le même horaire, Page qui n’est pas en région indienne suit l’horaire des indiens, proximité oblige, sans appliquer l’horaire d’été. Un vrai casse-tête chinois (ou devrais-je dire, américain). Bref, nous avons rendez-vous à Page à 11h45 pour notre visite d’Antilope Canyon Upper, et nous faisons tranquillement la route sous le soleil revenu. Les paysages sont toujours aussi splendides, alternance de gris, de rouge, d’orange, qui, sous le soleil, sont du plus bel effet.

Avant d’arriver à Page, nous nous arrêtons au barrage achevé en 1965 sur le Colorado, celui-là même qui a créé le lac Powell. Puis nous rejoignons notre tour operator pour la visite. On est en avance d’une heure, mais pour être sûrs, nous allons payer et récupérer nos billets, toujours méfiants des réservations par internet. Avant de partir pour la visite, l’hôtesse nous propose d’aller voir le site de Horseshoe Bend, affirmant que nous avions le temps. Nous restons dubitatifs, 50 minutes nous semblent un peu juste. On optons donc pour un petit tour de la zone commerciale, fermée en grande partie, dimanche oblige. Finalement, nous hommes habités d’un doute concernant l’heure, au vue de celle marquée sur le reçu de CB. Nous demandons donc confirmation à un passant, et au final, il s’avère que nous n’avons rien compris : il ne fallait pas avancer nos montres d’une heure, mais les retarder. Il n’est donc pas 11h mais 9h. L’hôtesse avait raison: nous avons le temps.

Après une explication détaillée de ce que seront les changements d’heure dans les prochains jours en fonctions des sites que nous allons visiter, nous partons donc voir le site de Horseshoe Bend, méandre en forme de fer à cheval du Colorado. Pour accéder au site, une petite marche de 15 minutes dans le sable, et du haut de la falaise (non sécurisée), nous pouvons admirer le Colorado 300m plus bas. C’est assez impressionnant. Retour dans le sable, et cette fois-ci, c’est la bonne heure pour se rendre au départ du tour d’Antelope.

HorseShoe

Sur place, une Chevrolet 8 places nous attend, que nous partageons avec une famille de Suisses. Nous serons donc huit, pas trop nombreux pour faire les photos sans se marcher sur les pieds. Notre guide, Henry Dhieux, d’origine française par ses deux grands-parents, retraité, nous emmène sur le site. Tant que nous sommes sur les routes, tout va bien. Dès que nous entrons sur le site proprement dit, le chemin n’est plus qu’une piste de sable où l’enlisement menace à tout moment. Nous arrivons néanmoins à bon port, tandis qu’Henry nous raconte sa vie, son travail à la centrale thermique puis au barrage.

C’est enfin le moment tant attendu : Antelope. Un canyon plat, de 400m de long, un couloir tortueux creusé par l’eau. Sa beauté est due au fait qu’il est plus ou moins à ciel ouvert, et qu’en rentrant, la lumière magnifie les couleurs. Un pur bijou ! La visite à durée une bonne demi-heure, et au retour, les couleurs n’étaient déjà plus les mêmes. Il faudrait y passer la journée. Après un morceau de flûte indienne jouée par le guide (le folklore tient bon, même s’il n’est pas du tout indien), nous remontons le canyon en sens inverse, puis retournons à notre point de départ, notre guide nous faisant profiter de son excellent sens de l’humour. Au final, nous avions eu du mal à réserver, nous avions choisi au pif parmi les sociétés habilitées à organiser les tours, mais nous n’avons vraiment pas été déçus, transportés en voiture et non pas dans un de ces 4X4 qui vous cassent le dos. Avoir un guide non-indien est aussi un plus indéniable : très fier de ce qu’il fait, connaissant le canyon sur le bout des doigts, excellent conseiller pour les prises de vue, mais aussi très critique sur la gestion du site par les indiens (ils ne veulent que faire de l’argent : c’est vrai qu’au vu des tarifs prohibitifs pratiqués, la route pourrait être meilleure).

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Il ne nous reste plus maintenant qu’à retourner sur le site (en se trompant de route…) pour visiter le deuxième canyon : le Lower. Celui-ci a été creusé par l’eau, mais en “sous-sol”. Toujours les mêmes tarifs prohibitifs (22$ par adulte tout de même), et là un guide qui fait plus office d’accompagnateur qu’autre chose. Nous accédons au site par des escaliers identiques à ceux qu’on eut trouver dans les navires de guerre. Le décor est très différent, le canyon plus grand, les couleurs moins fortes. Nous avons apprécié, mais moins bien aimé.

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Une fois la visite terminée, une petite halte au Wal-Mart du coin (ouvert tous les jours de 6h à minuit…) et retour à l’hôtel sous quelques gouttes. A peine installé, un orage tropical du style de ceux de Floride éclate. Décidément, pas un jour sans eau !

Demain, direction un autre site d’exception : Grand Canyon. A suivre..

C’est sous la pluie, et par une température de 15°C que nous prenons la route pour notre visite du jour : Bryce Canyon. Après une heure et quart de route, nous arrivons à destination. Une petite visite au Vistor Center (qui devrait être la dernière car les deux fois, nous n’avons eu que peu de réponses à nos questions). Direction donc la navette pour rejoindre le départ du trail que nous avions sélectionné : Queen’s Garden et Navajo Loop, une promenade sensée être sympathique de trois heures au fond du canyon (180 mètres de dénivelé quand même). Une fois arrivés, premier contact avec le canyon. Et là, la déception s’affiche sur notre visage : le canyon est entièrement dans le brouillard, par le moindre petit Hoodoo visible. Quelle tuile !

Bryce FOG

Nous partons malgré tout pour notre ballade, la pluie s’étant calmée. Mais le répit ne dure que le temps de la descente. Arrivé au fond, Zeus se déchaîne, et déverse sur nous, une petite pluie pour commencer, puis un déluge. En quelques minutes, nous sommes complètement trempés. Quant aux photos, sous un tel déluge, c’est mission impossible. Nous écourtons donc la ballade, la boucle se transformant en demi boucle, et la remontée, trempés, n’est pas une sinécure. Affamés et transis, nous rejoignons la voiture pour y engloutir un sandwich bien mérité.

Il doit néanmoins y avoir une justice pour les touristes en déperdition : alors que nous étions prêts à rentrer à l’hôtel, le temps s’est miraculeusement (un peu) levé. Plus de (grosse) pluie, voire un timide rayon de soleil. Du coup, on a pris la voiture pour remonter jusqu’aux fins fonds du parc pour voir la partie moins touristique. La luminosité est enfin là, plus de brouillard, et les canyons révèlent enfin leurs couleurs magnifiques. Nous nous déplaçons de points de vue en point de vue. Encore une grosse averse en route, alors que nos vêtements avaient séchés avec le chauffage de la voiture, mais elle n’est que de courte durée. Nous rejoignons ensuite la partie du parc où nous étions le matin, et enfin, nous considérons la journée comme sauvée : les photos parlent d’elles-même.

Bryce SUN

Nous quittons le parc, ravis, par ce retournement de situation et les merveilles que nous avons pu finalement voir.

 

Pour demain, nous croisons les doigts : toujours de la pluie de prévue, qui pourrait faire annuler la visite d’Anteloppe Canyon, inondable. Pourvu que…

Ce matin, nous quittons Las Vegas à 8 heures et demi sous une petite pluie.

LV sign

Le désert après la ville de lumière est le même que celui d’avant : desséché et plat. Jusqu’à ce que l’on atteigne les montagne, et là, le décor change du tout au tout : les paysages deviennent plus diversifiés, et lors du passage d’un col, la route serpente entre les parois rocheuses, c’est super joli.

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Après deux changements d’état, et un changement d’heure (on perd une heure), l’arrivée vers Zion, les montagnes deviennent rouge-orangé ou grises, c’est vraiment magnifique, même sous un ciel couvert. A l’entrée du parc, nous achetons notre pass annuel valable pour tous les parcs nationaux et tentons de nous garer tant bien que mal, les parkings étant tous complets. Et c’est sous la pluie que nous allons récupérer quelques informations au Visitor Center avant d’attaquer la visite. Nous commençons par Weeping Rock, les rochers qui pleurent et développent autour d’eux une flore verdoyante. Puis, nous remontons jusqu’au bout du parc avec la navette pour longer la Virgin River.

Zion

Nous redescendons ensuite jusqu’aux Lower Emmerald Pool, qui furent une grande déception, on s’attendait à quelque chose d’autre que ces deux mares. Pour finir la visite, nous nous rendons au Canyon Overlook Trail qui se situe dans une autre partie du parc. Et c’est sous une pluie battante que nous gravissons le sentier à flanc de a paroi pour arriver à un point de vue sur le canyon. C’est très joli sous la pluie, ce doit être merveilleux sous le soleil. Après 3/4 d’heure de route, nous voilà bien installé à l’hôtel, pour deux nuits d’affilées, quel luxe !

 

Nous ne regrettons pas notre premier parc : des paysages merveilleux, hauts en couleurs, un parc très agréable à visiter en navettes, du monde, mais pas une foule dense, les points de vue sont très accessibles. Notre seul regret : une météo capricieuse, où en deux heures nous avons perdu 15°C. La nuit va être fraîche, pas besoin de clim.

 

Demain, la suite avec Bryce Canyon. A suivre..

Ce matin, départ vers 8H30 : nous quittons LA pour rejoindre Las Vegas. Le ciel est gris, et la température fraîche. Première halte dans un Walmart pour acheter une glacière et de quoi la remplir pour les prochains jours. Deux heures plus tard, quand nous en sortons, une chaleur humide s’est installée, horrible.

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Dès la sortie de la ville, nous nous retrouvons immédiatement dans une zone désertique assez montagneuse. Les paysages, bien que très secs, sont magnifiques. La température grimpe très vite, et ce n’est pas les quelques gouttes de pluie qui la font beaucoup chuter. Quand nous nous arrêtons sur une des rares aires d’autoroute, nous comprenons que veut dire 100°F…

Deuxième halte à un outlet à une soixantaine de miles au sud de Las Vegas, grand rassemblement de magasin de marques (Ralf Lauren, Tommy Hillfilger, Lewis, et bien d’autres) pour faire quelques achats, en nous arrivons, sous encore quelques gouttes, enfin à Las Vegas, ville de la démesure, à l’image des Etats-Unis. C’est une débauche de lumières, d’hôtels, de casinos, tous plus beaux les uns que les autres. Nous avons aussi fait Freemont Street et son son et lumière assez impressionnant. Retour sur le strip pour l’animation des fontaines du Bellagio et retour à pieds à l’hôtel, fatigués par la chaleur, la foule et le bruit.

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Demain commence une nouvelle aventure, puisque nous quittons les villes pour trois semaines afin de visiter les parcs.

A suivre

Décalage horaire et couché tôt riment avec levé tôt. C’est donc vers 6 heures que nous avons ouvert un oeil.

Le petit déjeuner de l’hôtel n’étant pas avant 8 heures, nous en avons profité pour ranger un peu pour poster sur le blog et vérifier l’itinéraire. A 8 heures, direction le petit déjeuner, ou du moins, ce qu’on pourrait appeler du café, du jus d’orange pas terrible (un comble en Californie), et des gâteaux sous vide. On a vu mieux. Puis, une petite marche pour rejoindre l’arrêt de métro de la ligne rouge direction la surprise, à savoir Universal Studio, un parc d’attraction à la gloire des films de la firme.

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Le parc n’est pas très grand, le nombre d’attractions au nombre de 13. Il faisait chaud, sans exagération, mais le parc est équipé de climatisation extérieure (des grands ventilateurs avec brumisation d’eau). Et il est très fréquenté, en milieu d’après-midi, il était difficile de circuler à certains endroits.

 

Le top pour nous : Transformer 3D, une attraction inédite en ce qui nous concerne (et pourtant, on a déjà fait bon nombre de parcs), puisqu’il s’agit d’une petite promenade en wagonnet, agrémenté d’animation 3D avec lunettes, et pour couronner le tous, le wagonnet fait ressentir les mouvements. Un must ! Malgré l’attente.

Pas mal aussi, Les Simpsons, Jurassic Park (d’où on ressort trempé, surtout quand on est devant et sur les côtés), Shreck, Terminator et le Studio Tour qui nous emmènee dans Wisteria Lane (Desperate Housewives), à l’hôtel de Psychose, au requin des dents de la mer, à King Kong en 3D..

Le spectacle Waterworld, basé sur le film du même nom (si si, souvenez vous, avec Kevin Costner) est assez époustouflant. On avait volontairement exclu a Momie et la Maison des Horreurs de notre visite, et on n’a malheureusement pas eu le temps de faire les Blues Brothers.

Pour finir la journée, comme prévu, nous sommes allé sur le Walk of Fame que nous n’avions pu faire hier au soir. Beaucoup d’étoiles, dont les trois quart d’américain que nous ne connaissons pas, les marques de mains et de pieds dent le Kodak Theatre. Notre dernier bain de foule avant de rentrer à l’hôtel.

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Demain, nous reprenons la voiture pour quitter LA, une ville immense, très impersonnelle, où les automobilistes font jouer le klaxon, pour notre dernière grande ville avant un bon moment.

 

A suivre..

Arrivé à LA, nous mettons presque une heure pour passer la douane, avec un officier de l’immigration qui connaissait l’Olympique Lyonnais !

Passage de l’immigration sans soucis, et prise de la navette pour aller chercher la voiture de location chez Hertz. On devait avoir un SUV, et on se retrouve avec un énorme SUV.

Premier contact avec la circulation à LA pour rejoindre l’hôtel. Il est environ 15 heures, ça roule bien, le GPS fonctionne bien, et on rejoint notre hôtel sur Sunset Blvd en une trentaine de minutes. On pose nos affaires dans la chambre, et nous voilà partis pour Hollywood Sign. Il y a un point de vue très bien placé dans les hauteurs d’Hollywood sur Deronda Drive. Les rues sont étroites et tortueuses, et les croisements avec les autres véhicules compliqués avec le “camion”. On se perd un peu, mais on finit par trouver : c’est là où il y a tous les touristes prenant des photos.

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On poursuit par Griffith Park et son observatoire qui domine LA. C’est brumeux et pollué, mais la vue est quand même très jolie.

On est très fatigués, et on décide de reporter le Walk of Fame au lendemain soir après Universal Studio. On rentre donc à l’hôtel, un trempette rapide dans la piscine, on va faire quelque courses au supermarché en face (tout à 99 cents), et à 8h15, après une journée et demi, tout le monde est au lit pour une nuit bien méritée.